Papamoa Beach et le mont Maunganui

Difficile de trouver un endroit aussi idyllique pour la plage. Papamoa Beach est définitivement un bon spot pour apprendre le surf et profiter du soleil généreux. Bien que l’école secondaire du Mont Maunganui enseigne ce sport comme cours obligatoire d’éducation physique, nous préférons faire l’ascension du mont. Cette colline haute de 232 mètres est venue à bout de Magalie qui a tout donné pour se rendre au sommet, même si elle a fini la montée endormie dans les bras de ses parents. La vue est tout simplement spectaculaire et ce, à 360 degrés. Des parapentes jouissent des vents ascendants pour planer au-dessus de nos têtes.

Nous profitons du super camping pour relaxer, sauter sur le méga Jumping Pillow et savourer le beau temps. On se gâte avec des popsicles en fin d’après-midi. Tout le monde est de bonne humeur et franchement on ne voit pas de raisons pour ne pas l’être. C’est superbe par ici. Lu sur La Presse en buvant le café du matin : froid et neige au Québec pour les prochains jours ! On ne s’ennuie pas trop de l’hiver finalement.

Hobbiton et Le Seigneur Des Anneaux

Bien que ce fût un détour de notre trajet initial, pas question pour Frédo de rater cet incontournable, peu importe le prix pour visiter Hobbiton Movie Set. Le site du tournage pour la trilogie des Hobbits a été conservé cette fois-ci, contrairement à l’autre trilogie du Seigneur des anneaux qui n’avait pas été construit pour durer. Les attentes étaient donc hautes. Mais à moins d’être un fan fini des films, il faut admettre que la réputation est un peu surfaite. Par chance la bière de Hobbit à la taverne était gratuite ! Tout de même, ça vaut le détour.

Northland 2 : De Paihia à Waipoua Forest

Nous débutons ce post avec la péripétie de la sauterelle géante qui s’est cachée dans notre campervan la dernière nuit à Russel. Bien que Frédo ait essayé de la faire sortir avec son chapeau pendant que Nancy se retenait pour ne pas hurler dehors entre deux fous rires incontrôlables, vous essayerai de prévoir la direction d’une sauterelle vous quand elle décide de sauter… C’est tellement n’importe quoi ! On n’a jamais vu une sauterelle bruyante de même non plus. Après être disparu, enfin on ne l’entendait plus, impossible de relaxer ni de dormir avec ça dans notre Britz mobile. Elle a finalement atterrie dans la boîte à pain que Frédo s’est empressé de garocher dehors. Une chance que tous nos voisins étaient couchés.

Le beau temps est déjà revenu et ça nous a permis de retourner à la plage encore et encore. Les enfants nous le demandent sans arrêt alors c’est la meilleure raison pour s’y arrêter, même pour de petites saucettes ! Près de Paihia on a visité l’incontournable Waitangi Treaty Grounds, premier traiter de paix entre les Maoris et les anglais. On y a assisté à une performance vraiment hot de danses et chansons traditionnelles des Maoris incluant la fameuse war dance. Les enfants ont eu un peu peur, Magalie demandait même à s’en aller, mais c’est vrai que c’est pas mal impressionnant quand ils sortent leur langue et leurs gros yeux pires que ceux de Nancy fâchée ! Par contre, ça les a tellement marqué que maintenant sur toutes les photos ils font juste des pauses de Maori. C’est pour ça qu’ils ont souvent la langue sortie ! Ils nous posent plein de questions du genre : « Pourquoi ils dorment par terre les Maori ?; Pourquoi ils parlent une autre langue que l’anglais ou le français ?; Pourquoi ils ont des tatous dans le visage ?; Pourquoi ils sont gros ? Etc. Ça nous force à lire et s’informer sur la culture pour leur donner des réponses plus intelligentes qu’un «Je l’sais tu moé … »

On pensait passer rapidement à Kawakawa, mais après avoir vu le train à vapeur Gabriel qui faisait un petit tour, Raphaël avait les yeux tellement pétillant que nous n’avons pas pu lui refuser. Il était trop content et faisait toutes les références impossibles et inimaginables à son livre de Bastien le train. On a même acheté le petit scrapbook avec la couverture du train pour les enfants où ils collent dorénavant leurs souvenirs à eux. Le billet de train et le collant de Waitangi l’inaugurent très bien.

À part ça, il y avait la toilette la plus photographiée de la Nouvelle-Zélande. On vous laisse juger vous même par les photos sur le lien de notre album. Plus au sud, on est allé dans les Kawiti Glowworm Caves. On ne pouvait pas prendre de photos à l’intérieur, mais comme dirait Aubin : « ça flashait en sacrament ». Lorsqu’on éteignait nos frontales, de millier de petites lumières vertes comme des lucioles illuminait le haut de la caverne. C’est de petits verts qui deviendront des insectes.

Après un court arrêt à Opononi et Omapere pour observer les magnifiques points de vue sur la mer et les dunes de sables, direction Waipoua Forest. C’est une des dernières forêts vierges de Kauri du pays. Les lieux sont mythiques et nous nous rendons au Tane Mahuta, l’arbre surnommé le Dieux Maori de la forêt. Avec une circonférence de 13.8 mètres, c’est un vrai colosse qui a entre 1200 à 2000 ans, son âge étant difficile à évaluer. On a aussi fait la randonnée vers les Four Sisters dont les troncs ont fusionnés ensemble avec le temps. 

Finalement, on va refaire un petit stop à Auckland pour faire changer le frigo du Camping-Car qui tient froid mais ne s’arrête jamais, même branché la nuit. Puisque nous avons des trajets de quelques jours en autonomie, on doit pouvoir conserver l’énergie de notre batterie plus longtemps. Le service de Britz est impeccable, ils répondent 24h/24 et pas de niaisage de « on va vous envoyer un technicien, mais il travaille pas la fin de semaine et bla bla bla. » Ce fut plutôt un : « vous êtes où, on vous change le frigo sur le champs, garder vos factures de glace et etc., on vous rembourse tout ». Merci Britz ! Frédo est rendu un vrai champion pour la conduite à gauche, il ne fait presque plus partir les essuie-glaces et la grande ville ne nous fait plus peur du tout.

Northland 1: De Scandrett à Russell

Ça y est, on est maintenant sur la route du Nord à bord de notre en camping-car Diesel Britz. Depuis notre départ, il ne fait que pleuvoir. Il parait qu’il n’y a pas eu de pluie depuis pratiquement deux mois ici. Alors, on doit l’admettre, bien qu’on ait toujours voyagé en tente auparavant, c’est quand même plus agréable !

On commence par un petit trajet vers parc régional de Scandrett. Il n’y a personne et la mini randonnée nous donne une magnifique vue sur notre site de camping au bord de l’océan. Les enfants sont tellement heureux, ils veulent toujours aller à la plage. On apprend donc à relaxer, surtout Nancy qui n’est pas habituée à rester assise sur une chaise et regarder les vagues. D’ailleurs, la course sur la plage la démangeait ! Frédo réussit à lire au moins deux pages de son livre ! Les lieux son désert, c’est parfait.

Direction Whangarei sous la pluie battante, on visite donc des lieux inusités. D’abord, un hôpital pour les oiseaux blessés comme dans le film Rio. On a foule motivé les enfants avec ça et honnêtement, même si c’était vraiment moyen, eux ils ont adorés ! Raphaël est soudainement super empathique envers les beaux petits oiseaux. Il demande toujours s’ils ont mal et vont finir par voler comme Blue. Ensuite, le musée des horloges et ses tics tacs partout qui ne nous rendent pas trop fou. Une madame sympathique nous explique certaines horloges et les part les unes après les autres ; loufoque.

On visite aussi la superbe chute de Whangarei. La pluie des derniers jours la rende quasiment impressionnante ! Les enfants passent leur temps sauter dans les flaques d’eau et on les motive avec le traditionnel jeux des couleurs pour les faire avancer (rouge-jaune-vert). C’est comme la seule affaire qui marche d’ailleurs. Raphaël nous fait même la tactique tellement démasquable de boiter en disant qu’il a mal aux jambes et court ensuite 25 kilomètres au parc de jeux. Par contre, il adore se balader sur les épaules de papa et maman. La seule affaire c’est qu’il pèse 40 livres… !

Finalement, nous voulions aller dans le bateau ultra touristique de Goat Island Marine Reserve avec un fond en verre pour observer les poissons, mais la mer était complètement déchainée et les bateaux encrés au quai. On s’est donc repris à Russell, pour la Bay of Islands. Disons qu’on s’est fait brassé en tabarouette dans notre catamaran géant, mais on a vu des dauphins et on s’est rendu au fameux Hole in the Rock tant prisé par les objectifs de caméra. C’est un peu comme leur rocher Percé ici.

 Les enfants nous ont déjà fait de beaux dessins que l’on affiche fièrement dans notre camping mobile où l’on se sent de plus en plus chez nous. Les petites gâteries tel que des cornets de crème glacée et les soirées pop corn rendent les enfants heureux. Ils s’endorment étonnamment très vite et très bien ensemble dans leur petit promontoire. C’est quasiment la chicane pour savoir qui va monter dans l’échelle escarpée en premier. Ils sont vraiment bons, de vrais petits alpinistes qui font la fierté de leur maman!

Bonne Fête Raphaël : 5 ans déjà !

Tout un programme pour cette journée très spéciale. Ça commence avec ce que Raphaël aime le plus : écouter 8 épisodes en ligne de Thomas le train sur le iPad en restant en pyjama ! Puis c’est un long tour d’autobus qui nous amène chez Britz afin de récupérer The Voyager, le fameux camping-car. On avait-tu hâte de le voir en vrai celui-là ! Entièrement satisfait. Tout le monde y trouve son compte : Frédo gosse sur tous les pitons, Nancy ouvre tous les tiroirs, Raphaël saute sur tous les bancs et Magalie dévore sa sandwich.

Après les explications détaillées sur le fonctionnement du véhicule, c’est le premier défi de conduite à gauche qui s’annonce. Mettons que tu n’écoutes pas la musique dans le tapis les cheveux dans le vent ; tu te concentres et tu check ton GPS au max ; pogner les ronds points du bon bord, c’est pas évident au début. Tu veux mettre ton clignotant, mais ces sont les essuie-glaces qui partent ! Méchant fou rire, tout est inversé.

C’est toute une surprise qui attend les enfants pour la fête à Raphaël : le parc d’amusement de Rainbow’s end. En voyant tous les méga-jeux, l’énergie de secours embarque à fond. Ce sont d’ailleurs leurs premiers manèges à vie. Le Choco-Express est de loin de favori, sans oublier le Jumpin’ Star qui donne même des sensations fortes à Nancy. Méchant coup de chance : non seulement le parc est vide, mais l’opérateur nous suit de manège en manège et nous pouvons rester autant que l’on veut dedans ; c’est sûr, il n’y a pas un chat les lundis ! Pas facile de quitter le parc, mais l’argument des cadeaux à l’hôtel vient à bout du caractère de Poinlane de nos deux petits monstres.

On fini cette journée sensationnelle avec une soirée cinéma pop corn qui se termine sans aucune résistance pour aller se coucher. Demain nous quittons la grande ville pour débuter l’exploration de l’île nord.

Les Poinlane à Auckland

Auckland est une ville qui a énormément à offrir. Avant notre tournée du pays en camping-car, nous avons décidé d’y passer la semaine afin de récupérer du décalage horaire. Genre : les enfants se réveillent à quatre heures du matin et à part les after hours, il n’y a pas grand chose d’ouvert. Après, quand les sites touristiques ouvrent, ils dorment dans leurs assiettes. Bref, ce n’est pas des journées très productives en visites, mais nous apprécions énormément ce rythme relaxant. Disons qu’on se sent vraiment en vacances ! Le côté positif, c’est qu’à 18h ils dorment et nous avons toutes nos soirées pour découvrir plein de bons vins Néo-Zélandais. Après quelques jours, le rythme va déjà mieux et tout le monde s’adapte plutôt bien. D’ici trois jours, on devrait même plus s’en rendre compte.

Grâce à notre emplacement idéal en plein centre-ville, nous pouvons visiter les attractions les plus populaires à pied ou en autobus : la Cathédrale St-Patrick, la Sky Tower, l’hôtel de ville, la fameuse promenade à pied du Lonely Planet, le Parc Myers, Albert et Victoria, ainsi que la galerie d’art d’Auckland.

Une fois que nous avons récupéré l’entièreté de nos bagages après deux jours d’attente interminable (surtout pour Raphaël qui demandait ses #$% ?& de short sans arrêt !!!), nous avons enfin pu planifier des sorties plus éloignées. D’ailleurs, grâce au côté pratique de la poussette pour endormir ou transporter un des deux enfants, on s’est rendu au fameux One Tree Hill. Malgré son nom trompeur, il y a plein d’arbre majestueux qui couvrent le parc. Cet ancien cône volcanique fut la plus importante forteresse du pays. Sa vue à 360 degrés impressionne et permet de découvrir l’étendue de la ville.

Notre coup de cœur de la semaine est notre expédition vers l’île de Waiheke. Le traversier nous amène au quai de Matiatia où notre autobus nous attend pour une visite commentée. Le timing est parfait car les enfants dînent et s’endorment pendant le trajet. Ils ont donc plein d’énergie pour profiter de la plage et faire la chasse aux coquillages. C’est le moment idéal pour enfiler les maillots et faire une première saucette dans la mer.

Petit moment de notre quotidien:

Arrivée de l'autre côté de la planète

Après 36 heures d'attente dans les aéroports et dans l'avion, nous avons finalement atteint notre but: se retrouver de l'autre côté de la planète! Nous avons bien failli rester pris à Sydney pour une journée de plus, n'eut été de l'efficacité incroyable de Benjamin, le conducteur de caddy qui s'est faufilé à toute vitesse à travers la foule. Notre arrivée à Los Angeles s'est pourtant fait à l'heure, mais le vol pour Sydney avait deux heures de retard en partant, le temps alloué pour notre correspondance à Sydney vers Auckland. Je peux vous dire qu'après 6 et 14 heures de vol, mettons qu'on n'avait pas vraiment envie de passer quelques heures de plus en transit, surtout que nous avions déjà plus qu’une nuit blanche dans le corps. Surveiller et s'occuper des enfants à l'aéroport devenait donc de plus en plus difficile.

Par contre, le fameux trajet qu'on redoutait tant avec eux s'est en général très bien déroulé et ici, le « en général », prend tout son sens!!! Il n'y a eu que 2-3 MÉGA bonnes crises pour environ 5-6 heures de dodo au total. Donc vu de même, ils ont fait ça comme de vrais petits champions. Ils étaient tellement contents de regarder des films pour enfants, de déballer leurs nombreux sacs à surprises ou simplement d'aller à la toilette en souriant à chaque passager. Les agents de bord ont été fantastiques et très aidants pour gérer les allergies de Raphaël. Disons qu’ils n’avaient pas du tout envie de gérer une crise anaphylactique en plein vol eux non plus !

Tout sourire dans le troisième et dernier vol de 3 heures 30, on ne se soucie pas de savoir si nos bagages vont suivre. L'important c'est d'arriver à l'hôtel ce soir comme prévu. Ce que l'ont redoutait arriva, nous n'avons pas nos bagages, ni la poussette... Mais bon, on a l'essentiel, on se débrouillera, pas le choix...

La conclusion, s'est qu'il faut quand même être vraiment crinqué pour faire un aussi long voyage parce qu'on vous cachera pas qu'on est complètement brûlé. Se remettre du décalage ne sera pas chose simple. Nous sommes ici 18 heures plus tard qu’à Montréal. Résultat: les enfants se sont levés à 4h15 du matin et ils ont déjeuné deux fois avant d’aller faire une « petite » sieste de 8h à midi. Bonjour la routine pêtée. Pendant ce temps, Frédo va faire l'épicerie. Il faut lire tous les ingrédients de chaque produit. Tout un contrat, d’ici à ce qu’on reconnaisse ce que Raphaël peut manger. Au moins, les allergènes sont bien identifiés.

Enfin, les enfants sont super heureux et nous surprennent à chaque fois. D'ailleurs dans le taxi vers l'hôtel, le moment de fatigue le plus intense où tu te demandes si tu vas finir par y arriver, il y a Magalie qui nous a fait tout oublier. Soudainement, sourire au lèvres, elle s'est écriée de toutes ses forces : "Aille maman, maman, MA-MANNNNNN... Y a pu de neige!" La révélation! C'est drôle parce qu'on les a préparé au trajet d’avion, à l’hôtel, expliqué le camping-car, les visites qu’on ferait, etc... Mais pas qu'il n’y aurait plus de neige et qu’ils ne l’auraient pas vu fondre, qu'il ferait beau, que les gens parleraient une autre langue qu’ils ne comprennent pas. Bref, tout ce que les enfants eux remarquent en premier! Ils sont merveilleux, ça va être un voyage mémorable, ça il n'y a pas de doute.

Le grand départ

Ça y est, nous sommes prêts. Nous avons réussi à nous préparer sans trop de stress dans la joie et la bonne humeur… ou presque ! Ce n’est pas facile de partir avec de jeunes enfants aussi loin. Mais voilà, le grand départ est enfin arrivé. On vous redonne des nouvelles à notre arrivée à Auckland en Nouvelle-Zélande.