samedi 8 mars 2014

De Taupo à Tongarino


C’est vers Taupo, capitale du saut en parachute, que nous retournons à la civilisation. On a pensé faire le grand saut, mais… on a chocké ! C’est aussi un endroit rêvé pour le vélo de montagne. Jasmin B. et Yanick P., vous auriez vraiment trippé. On y passe seulement une journée alors on a priorisé la visite de la ville qui est d’ailleurs très charmante. On admire rapidement la chute de Huka et on se rend au site de Craters of the moon. Bien qu’après Rotura l’endroit soit plutôt ordinaire, on a quand même apprécié notre visite. Un rafraichissement dans l’eau chaude du lac Taupo s’imposait.

On se dirige ensuite vers l’incontournable Parc national de Tongariro qui fait partie du patrimoine mondiale de l’Unesco. Pas besoin de chercher longtemps pourquoi, les montagnes sont majestueuses et le décor surréaliste. Ce n’est pas pour rien que Peter Jackson a choisi le volcan Ngauruhoe comme le Mont Doom dans la trilogie du Seigneur des anneaux.

Encore une fois, nous aurions pu faire de la randonnée pendant au moins une semaine, mais les plus spectaculaires ne sont pas vraiment accessibles pour de jeunes enfants. D’ailleurs, ça fait longtemps que Nancy regardait tous les photos du fameux Emerald Lake du Tongariro Alpine Crossing, décrit par Lonely Planet comme étant «One of the world’s best single-day wilderness walks »…


Mais, avec nos jeunes randonneurs, on choisit de faire la randonnée vers la chute Taranaki, une boucle de 2 heures. Ce qui veux dire au minimum 4 heures en comptant les pauses et le dîner. La marche valait vraiment le détour. Nous sommes chanceux parce qu’il fait beau et la vue sur le mont Ngauruhoe (2287m) et la montagne enneigé de Ruapehu (2797m) est spectaculaire. Les enfants marchent encore une fois comme de vrais champions et on est rendu pas mal bons aussi pour les motiver et les encourager.



Notre courte visite des lieux nous donne une bonne raison de vouloir un jour revenir en Nouvelle-Zélande qui a tant à offrir. Ça fait déjà un mois que nous sommes sur la route et honnêtement, on n’a pas du tout le cafard de la maison, ni le désir d’y revenir plus tôt que prévu. Malgré d’incontournable petites prises de bec, disons que les lieux sont exigus et les moment d’intimité inexistants (en excluant le 5 minutes à la salle de bain le matin…), on s’y adapte très bien. Après treize ans de vie commune, et quelques longs voyages, disons qu’on en a vu d’autre !

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